Quand faut que ca sorte...ca explose

Quand la douleur est des plus vives, la garder au fond de soi n’est pas du tout la bonne solution. Angel en fait preuve. Il vient d’apprendre que sa douce Victoire s’était envoyée en l’air avec un tueur à gage, le tueur à gages, après Ryanna, qui cherche à lui faire la peau. Comment il l’a su ? Simplement car certains blockeurs avaient remarqués combien ca se fricotait discrètement, mais bien sur ils ne savaient pas que la demoiselle était l’élu du cœur de leur chef Angel.
Cette nouvelle ne fit qu’un tour en lui et une colère immense montre en lui, une colère mais surtout une grosse douleur, comme si on venait de lui arracher le cœur et qu’on l’avait piétiné, vitriolé, puis brûlé à feu lent. Celle qu’il attend depuis toute ses années, celle qu’il pensait avoir retrouvé en faite n’hésitait pas à s’envoyer en l’air avec le pire ennemi d’Angel. Il n’arrivait pas à y croire, le soir, il regard depuis son bureau la salle de danse et voit le petit « couple » fricoter sur la piste de danse. Ce fut de trop pour lui, il baisse les stores de la vitre donnant sur la piste de danse. Il se retourne, reste immobile debout de longues minutes avant que son regard se pose sur l’écran fixe relier à son ordinateur portable afin d’avoir l’image sur les deux écrans, plus facile pour regarder quand on est plusieurs.
La réaction ne tarde pas à arriver. En une fraction de seconde, il s’empare de l’écran fixe et le lance contre le mur avec toute sa haine ; avec toute sa colère ; avec toute sa souffrance. L’écran explose en millions de morceau avant de tomber petit bout par petit bout sur le sol. Le boucan à du ameuté tout le quartier mais à présent, plus rien n’avait d’importance. Il tremblait, les larmes coulaient, il avait la mâchoire serrée à l’extrême, encore un peu et elle explose sous la puissance de crispation.
Il reste bien 5 minutes immobiles, sans aucune réaction avant que son regard se pose sur sa chaise, il ne fallu pas plus de seconde pour qu’elle passe par la fenêtre, bien sur en explosant la vitre qui pourtant était des plus solides en mille morceau avant d’exploser sous le choc en touchant le sol. C’est ainsi que des objets explosaient sous la violence des lancé d’Angel, il était devenu incontrôlable, jamais il n’avait été dans un état pareil mais les émotions devaient sortir, depuis trop longtemps cela reste au creux de lui. Aujourd’hui la souffrance de 27ans de vie s’expulsait sous la plus grande des puissances. Tout le monde comprit qu’il était vital de ne pas aller le voir, sous peine de passer ni une ni deux soit par la fenêtre soit finir la tête en castré contre le mur, enfin si la boite crânienne a été assez forte ce qui surement ne serait pas le cas.

- Vic je te défends d'y aller il va te casser la gueule !!! C'est à cause de l'autre tueur de merde !
- Je suis majeur je supporterais ces coups laisse moi tranquille John je le laisse pas dans un état comme ça.

Les yeux embués de larmes je prends la chaine en m'écorchant la main. J'avais déjà deux blessures par balle une dans l'épaule une dans le thorax. J'avais danser pour mettre les choses au clair avec Tony, je n'aimais pas qu'il traine ici. Pas par jalousie loin de là mais car Angel allait le démonter tôt ou tard. Ce n'est pas lui ce soir qui allait se faire démonter mais moi même. Je retira les bouts de verres de ma main et monta les escalier suivit de John. Avant d'ouvrir la porte du bureau il me sermonnât.

- John tu sais quoi ?
- Heu non ?
- Ta gueule bordel !

Je poussa la porte et Angel était à genoux dos à moi. Je ferma la porte à clef, il du entendre le bruit du verrou dans ce silence. Je ne comptais pas m'échapper. Il croyait vraiment qu'il était le seul à avoir mal ? Celle qui avait été abandonnée c'était moi et il voulait que je tombe dans ses bras ainsi ? Je ne pouvais pas toute ma vie on m'avait abandonné alors ne pas avoir d'attache c'est ce qui me tient en vie. Je passa sa chaine autour du coup, pleine de mon sang et la referma. Je m’agenouillai alors derrière lui et posa ma tête sur son dos, les larmes coulaient nous avions mal des actes de chacun mais j'avais trop peur, c'était encore trop incertain pour moi.

- Parle moi Dâlan..

Mes sanglots se firent plus importants et mes larmes mouillaient son tee shirt je le releva de toutes mes forces et me mit devant lui je me mis à hurler pour le provoquer. Il fallait que ça sorte, il fallait qu'il se lâche. Nous étions seul il avait le droit de tout. Même de lever la main sur moi je l'avais largement mérité.

- Aller Dâlan parle ! Frappe moi, agis merde ! Dis ce que t'as dans ton coeur dis moi parle bordel, bouge fais quelque chose tu as le droit à tout alors saute sur l'occasion ta bien détruit des ordinateurs alors pourquoi pas moi ? Dâlan fais le ! T'es un celte ou pas ?

Je savais que cette phrase allait déclenché sa colère même sur la personne la plus précieuse à ses yeux : Moi. Sa colère face à cette phrase serait si grande qu'il pourrait détruire tout ce qui se trouve sur son passage, attache ou non.

Il avait attrapé son collier, sa croix, sa si précieuse croix auquel il tient à la prunelle de ses yeux, en s’arrachant le collier, il arrachait le symbole qui le reliait à elle, leur collier, c’était comme leur amour, quand il lui a donné le sien, il lui avait dit qu’ainsi, ils continueraient de s’aimer même s’ils sont loin. En arrachant ce collier, il brisait la dernière chose qui le tenait en vie face à toute la merde de ce monde. Sa croix Celte était au sol, tout comme lui, à genou devant. Mais pas avachi, il était sur les genoux mais droit, une ligne droite parfaite était dessinée par son corps de sa tête au sol. Comme s’il implorait mais il restait silencieux, tremblant, en larmes, désemparer.
Il comprenait le faite qu’elle ne veuille pas le reprendre dans l’immédiat, il l’acceptait mais c’était le faite qu’elle n’hésite pas à se jeter dans les bras de son pire ennemi alors que lui se tue pour son cœur, pour réparer l’erreur qu’il a commise. Mais à présent, plus rien n’avait d’importance.
Sa croix disparait avant de glisser à son cou. Il reste là, sans bouger, il était comme pétrifié par sa présence auprès de lui. C’était comme si, le faite qu’elle soit là le retirait du monde. Sa mâchoire serre d’avantage quand elle pose sa tête sur son dos. Cette fois, c’est ses poings en plus qui se serre à l’extrême, allant jusqu’à faire entrer ses ongles dans la chair de sa main à s’en faire saigner, la douleur n’était qu’un doux plaisir face au reste des émotions en lui.
Il ferme les yeux quand elle utilise se surnom, surnom que seuls deux personnes utilisaient, elle, et son père de son vivant. Lui parler, ca jamais, si jamais il ouvre la bouche, ca risque de faire un carnage, il est comme dans une transe. Il reste silencieux. Alors qu’elle le relève, il ne pose pas les yeux sur elle, et ses yeux se referment à se surnom qui sonnait en sa tête comme une bombe à retardement. Mais l’offense qu’elle fit d’oser remettre en question le faite qu’il soit celte ou non fut la chose de trop.
En deux seconde le collier se trouvant autour du cou de la jeune femme se retrouva en deux morceaux dans la main d’Angel avant que la croix se mette dans le creux de sa main et sa main se referma avant de se mettre à serrer, comme s’il était entrain de broyer le cou d’un serpent et encore à cette puissance la tête serait déjà tombée depuis longtemps. La croix finit par glisser de ses mains, il venait de littéralement broyer cette croix celte, elle était en morceaux mais une marre de sang se forme sous lui, il avait tellement serré qu’il s’était ouvert la main et qu’elle avait des bouts de métal dans la main mais la douleur était si douce . Si agréable face à la souffrance de son cœur. Sa mâchoire se mit à trembler. Il fut prit de spasmes intérieur mais il restait debout. Ses grands yeux bleus avait prit une tournure des plus foudroyante.
Non, il ne parlerait pas. La colère était sortie, sa colère coulait le long de sa main pour tomber goutte par goutte. Ses yeux bleus encrés dans les yeux, jamais le bleus si purs de ses yeux n’avait eut une telle puissance. Pour l’instant, il agissait sans vraiment avoir conscience de ce qui était entrain de faire. Sa mâchoire se mit à claquer, comme s’il était au pôle nord mais c’était toute la colère qui s’échappait de lui. Il finit par faire quelque pas en arrière avant de se retourner dos à elle.

- NON !

J'hurlais comme si on venais de m'arracher le coeur. Je pleurais du fin fond de l'eau qu'il y avait en moi. Je saissis son poingt et sa prise s'empara de ma main involontairement et le metal rentra dans ma peau comme dans la sienne. Je hurlais je pleurais il n'avait pas le droit de faire ça, je ne l'avais pas trahis, je n'avais jamais trahie une promesse. Une fois la croix à terre je la ramassa en pleurant de tout mon être comme il n'avait jamais pu voir au paravent. Le douleur prenait dans le coeur et allait dans le thorax. Je hurlais petit à petit je me taisais pour laisser place à des sanglots incessant.

- Pourquoi tu me fais ça ? POURQUOI ? J'y arrive pas j'ai peur de te perdre j'ai peur que tu me lâche, j'ai peur que tu meurs, j'ai peur tu sais pas ce que j'ai subis quand tu as osé m'abandonner alors que tu avais du travail prêt de moi. On m'a abandonné toute ma vie, même toi et pourtant je n'ai jamais brisé notre lien, mais toi c'est ce que tu viens de faire et cela sans scrupules. Oui j'ai couché avec Tony et alors tu t'en ai pas taper des filles ? Me ment pas tu n'es pas prude. Je voulais que tu sortes de ma tête car je me demande c'est quand le jour où tu vas m'abandonner ? Mais je n'ai plus à me posé de question tu viens de le faire. Tu me laisse seule.

Mes yeux d'un doré extraordinaire et mes joues mouillées par un torrent de larmes je le retourna et saisit sa croix et l'écrasa dans ma main, sans la plier, je m'encrais sa croi dans ma main saignant, m'enfonçant les extrémités dans la peau très profondément, comme si je n'avais pas assez de blessures.. Je colla sa croix sur son coeur pleine de mon sang et je du la retiré de ma main avec ma peau. Je rouvris la porte contenant mon cris de douleurs et je claqua la porte et lacha ce cris trahissant toute la douleur qu'il venait de m'accorder. Moi qui lui avait confié mes peurs les plus profondes, moi qui lui avait donné tout mes secrets, lui à qui j'étais promise il avait tout brisé juste parce que j'avais couché comme si lui s'était retenu. Je ne me jetais pas sur le premier venus, voilà à quoi j'étais descendu de " Ma destinée " à " salope qui ne vaut plus rien à mes yeux " pleurant de tout mon être je me réfugia dans l'ascenseur et le bloqua. Je hurlais, je me sentais vide sans cette croix. Et m’écorchant les mains du plus profond de ma chair je m’efforçais de la remettre en état mais je finis par la lâché. Ce geste n'était aps anodin je ne valais plus rien à ses yeux. S'en était finit. Il m'avait abandonné, il avait osé me faire ça..
Je pleurais, encore et encore, je comptais rester là un bout de temps pour ne surtout pas le voir, pour surtout ne voir personnes. Mes larmes ne cessaient de couler, notre premier baiser, son départ, notre première fois, l'annonce de son départ, sa tendresse, son absence.. Une grande claque dans la gueule comme jamais. Je préfèrerais me faire battre que de subir ça mais il l'avait fiat. Oui il avait osé le faire.

Elle se coucha recroquevillée dans l'ascenseur, en boule et pleura de tout son être, comme une enfant, brisée de tout son être plus rien ne comptait, ni même si son coeur battait encore ou non.

Sa colère l’avait emporté, s’il était dans son état normal il n’aurait jamais fait ca mais la colère et la douleur avait été si forte, lui, il l’avoue avait eut des aventures, ne pensant jamais la revoir mais ca remontait à bien deux ans, depuis, il n’a plus cessé de prier, ce qui lui avait fait le plus mal c’était qu’elle fasse ca juste après qu’ils se soient revu, juste après le début de son combat pour la récupérer. Il explose enfin toute sa colère.
Il se met hurler, il frappe partout, anéanti presque les murs de son bureau avant de s’écrouler par terre pour fondre en larmes, mais la crise de larmes est passé, il se redresse, il était redevenu lui-même, il fut stupéfait de voir ce que la colère avait fait. Puis il voit la croix, et comprend l’ampleur de sa colère, il regarde ses mains, elles étaient pleines de sang, il voit sa croix à lui pleine de sang. Il se murmure à lui-même.
« _ Qu’est ce que j’ai fais...Mon dieu... Vic... »
Il ramasse les croix et s’assoit par terre, il les regarde, les larmes coulent, il referme délicatement ses mains autour et se met à sangloter. Il comprenait que pas mal d’espoir de la retrouver venait de s’envoler. Il met tout les bouts de bijoux une boite et la fourre au fond de sa poche. Il va pour prendre l’ascenseur et comprend vite qu’elle s’est enfermée dedans. Il force une porte qui s’ouvre et il saute, l’ascenseur était tout proche. Il atterrit dessus, il tire de toutes ses forces la parcelle qui finit par céder et il se glisse dans l’ascenseur. Et il la referme doucement, il pleurait, il s’approche mais ne la touche pas, savant qu’elle risquait de réagir.
« _ J’implore ton pardon, la colère m’a rendu fou. Oui j’ai eut des aventures, mais il y a deux ans, je ne pensais plus te revoir, mais j’ai fini par abandonner et j’ai prié à partir de ce jour là chaque jour pour que tu me reviennes. Ce n’est pas le faite que tu t’es jeter sur lui qui m’a fait le plus mal, c’est le faite que ca soit une fois qu’on se soit retrouvés, une fois que je tue à essayer de me faire pardonner d’être partie. J’implore ton pardon. Tu es celle que je veux. Tu es l’amour de ma vie. Tu es ma lumière. Et si je dois remuer ciel et terre pour te prouver l’ampleur de mon amour, je le ferais. Et si je dois me battre jusqu’à mon dernier souffle, je le ferai. Je t’aime, plus que tout au monde, si je devais te perdre, j’en mourrais... »
Il prend délicatement sa main, prenant bien celle ensanglantée, et vient poser sa paume toute en sang à lui contre celle-ci, leur sang se mélangeait. Par ce simple signe, il faisait comme un serment sur ce qu’il venait de dire. Il se penche et dépose un long baiser sur le dos de sa main sans décoller leur paume de sang.
« _ J’attendrais, j’attendrais jusqu’à la mort pour retrouver la femme que j’aime, j’attendrais le temps qu’il faudra pour prouver combien je t’aime, je me battrai jusqu’à ma dernière goutte de sang pour toi. Je me battrais, même si je dois en mourir, je me battrais pour ton amour. »

J'entendis des pas sur le haut de l'ascenseur et sut que c'était forcément Angel. Pour autant je ne bougea pas recroquevillé par la douleur qu'il m'avait fait. Il ouvra les portes et les refermas derrière lui. Je me leva pour prendre la parole.

- Toi tu es parti sans même te retourner, tu as trahis toute la confiance que j'avais envers toi et dieu sait si j'en avais, tu m'as abandonné alors que tu m'avais promis de jamais le faire. Je remercie le ciel de nous avoir réunis mais je ne peux me jeter dans tes bras parce que pendant que tu faisais ta jolie carrière j'ai connu Nicole hors du bloc puisque je travaille seule. Je me suis défendue, j'ai appris à encaisser les coups des flics et leurs balles, je lui montre mes plaies par balles, et tu clames que je ne suis qu'une salope qui se jette dans les bras du premier venus. Es-ce de l'amour ? Je ne crois pas Angel, regarde mon cou, je n'ai plus rien tu as brisé ce qui me reliait à toi, cette chose que je n'ai jamais permis qu'on m'enlève même sur un bloc opératoire, et toi tu l'as brisé dans nos mains. Je ne réagis pas comme toi car j'étais à la rue juste devant chez toi après ton départ et je regardais une maison vide, j'entendais nos éclats de rire, je te revoyais passé mais tout ça n'était que chimères car tu m'as laissé seule, toute seule face à ce monde qui n'a jamais eu une bon geste pour toi puisque notre rencontre a fait couler des larmes et du sang malgré tout c'est tout ce qui me soit arrivé de bien et je me souviens de ce jour où tu as juré que jamais je ne devrais al détruire, et si on t'avais prédit que c'était toi qui allait me 'arracher violemment du cou et la détruire tu aurais réagis comment ?!

Sa déclaration me touchait, je tremblais, je pleurais et paume dans paume je remis l'ascenseur en route pleine de sang. Je ne pouvais me jeter dans ses bras et son este faisait si mal, comment avait-il osé touché à ça ? Comment avait-il pu brisé ce signe. Je retira doucement ma main et me releva. En sortant de l'ascenseur je posa ma main pleine de sang, par sa faute et par la croix que je m'étais enfoncée dans les tissus, sur son épaule pour lui montré qu'encore mon sang coulait pour lui. Je n'avais que des aventures c'est vrai car le seul que j'aimais de tout mon coeur c'était Angel, et encore même ce qui restais ce soir de mon coeur éprouvait des sentiments pour lui tout aussi complémentaires que contradictoire. Je sortis du bloc sans passer par le Blocus et marcha dans la rue.