Remember my name | FINI

VIC' & JACKY

Une journée comme les autres dans la cité des anges ! Mais aujourd'hui c'est chez un démon que la journée commence. La grande villa sur les collines résonne encore des échos de la nuit dernière. Les gens parleront surement pendant un bon bout de temps de cette soirée ! Les cadavres de bouteilles et des objets aussi loufoques les un que les autres jonchés le sol de la grande bâtisse. L'endroit était sans dessus de sous et une forte odeur d'alcool et drogues, s'élevait dans l'air. Une musique de Jazz, entrainante se mit en route soudainement. Résonnant dans les longs couloirs jusqu'à parvenir aux oreilles des derniers occupants du lieu. Un immense lit recouvert de jeunes filles dénudées, affalées, plongées dans leurs rêves. Au centre, Jacky, le pantalon et là chemise à moitié ouvert. Les yeux ouverts, un sourire arrogant sur le visage. La journée débutait très bien pour le jeune homme. Son sourire devenait de plus en plus agaçant tandis qu'il observait son harem. Il se releva et claqua un par un le postérieur de chaque filles pour les réveiller en sursaut.

JACK - Bien ! On ne fait pas les présentations, vous êtes surement encore toutes saouls ou défoncées. Alors, on va aller droit au but ! Deux nouvelles mes jolies ! La bonne. Je vous ai toutes sautées cette nuit. La mauvaise, vous allez me faire le plaisir de foutre le camp de chez moi ! Sur-le- champ. Et ne venez pas pleurer pour avoir mon numéro ou, si vous vous retrouvez en cloque, je m'en foutrai royalement. Bye bye ladies !

Il leurs lança un baiser avec la main, enfila une paire de lunettes et parti sans un mot de plus, laissant les jeunes filles dans le doute totale. Il était dehors, au bord de sa piscine, le regard perdu sur Los Angeles ! Un sourire toujours aussi énervant éclairé son visage. Il écarta les bras, le visage remplie de bonheur, comme pour célébrer la vie. Et sans crier garde, il se laissa basculer, tout habiller, dans la piscine. Que c'était bon d'être Jack !

Les heures étaient passées rapidement et le jeune Davis frimer dans les rues de L.A, à bord de sa voiture de sport. On pouvait surtout retenir cette feuille bleue sur le siège avant. Un avis de recherche au nom de Victoire Eva Silveira. Un avis parmi d'autre, me direz-vous. Surement, mais Jack ne touchait qu'au gros poisson ! Un chasseur de sa renommée ne s'abaisse pas pour des moins que rien. De plus la simple évocation de ce nom ferait que le moins que rien se rendrait lui-même à la police de la pensée. Jacky était décontracté, sifflotant, rigolant, la musique à fond dans son bolide. Il se dirigeait vers la plage. Cela faisait quelques jours, qu'il avait retrouvé la jeune femme. Qui soit dit-en passant était une vraie beauté, comme on n'en voit peu. Il l'avait espionné durant quelques jours pour connaître quelques trucs sur elles et surtout choisir son terrain de chasse pour avoir sa « proie » ! Ici le destin, avait choisi Pacifique Park, l'immense parc d'attraction sur un quai de la plage de Santa Monica. L'endroit avait été fermé par la ville il y a quelques années, car jugé trop propice à l'évasion et à la pensée positive. La jeune femme c'était rendu à plusieurs reprises ici. Et le jeune Davis en avait profité pour étudier les lieux en vue de la capture.

Enfin arriver au lieu, il rentra en passant dans un trou dans la clôture. Il s'installa sur un banc et alluma une cigarette. Victoria n'était pas encore là, il allait l'attendre. Songeant déjà à la somme d'argent qu'il allait recevoir, lui le petit caïd de Pittsburgh. Les minutes filèrent et un bruit se fit entendre dans le calme. C'était elle ! Elle ne semblait pas l'avoir vu.

JACK - Salut beauté ! On vient faire un tour de manège ? Je crois que c'est râpé chérie, ce n'est pas très rassurant comme endroit...

Il se leva du banc et se frotta les mains, tapotant un peu son jean pour retirer la poussière et fit un pas vers la jeune Victoire et lui adressa un sourire déconcertant. Un sourire sadique, surement que la jeune femme l'avait reconnue...

JACK - Bon ! ...Trêve de bavardage, manière forte ou manière douce ?

Le caractère voilà bien une chose que le jeune Howkins avait oublié avec le temps. Surement l'habitude d'avoir des chiffes molles en face de lui. Il aimait ça, à en voir le visage radieux qu'il affichait. Son arrogance, le poussait toujours à se croire supérieur à tout le monde. C'était la raison pour laquelle il ne craignait personnes et que contrairement aux autres « chasseur », lui n'utilisait pas d'armes. Le jeune homme vivait continuellement dans la compétition, dans l'espoir de trouver adversaire à sa taille. Vous savez le fameux talon d'Achille. La belle Silveira fit un salto arrière avec facilité. Aucune inquiétude chez le jeune homme. Pratiquement toutes ses « proie » faisaient un peu les malins avant de se faire avoir. Mais il est vrai que de voir un personnage tremblé et dans certain cas, pleurer, était une réjouissance proche de l'extase pour lui. Il se sentait alors tout puissant, comme Dieu, abattant sa sentence. Ce n'était pas le cas cette fois, malheureusement. Il ne lâchait pas du regard la jeune femme. Elle se faisait un malin plaisir de provoquer le chasseur. Ce qui n'avait comme réaction que d'amuser Tony. Il ne pu se retenir et laissa un rire agaçant s'échapper.

JACK - Tu dois te sentir puissante à cet instant... poulette ! Tu crois qu'ils en on a faire quelque chose de toi ?! En réalité j'ai pris l'affaire en main uniquement pour ton joli petit cul. Tous les chasseurs de la ville passent leurs temps à ce branler sur ton avis cocote, à se battre comme des crétins, pour savoir qui fera la fête à ton petit cul le premier... Et moi tu vois ... je suis pas partageur...

Son regard changea radicalement. Un regard noir s'empara du visage de Tony. Aussitôt, il vu la jeune Silveira fuir dans les airs. Avec souplesses elle grimpa et virevolta, à travers le dédales de ferrailles. Enfin un défi à sa hauteur. Tony s'empressa de se mettre à sa poursuite. Il sauta et attrapa une barre pour se propulser sur une des cabines de la roue. Elle était vraiment agile et rapide avec ça, mais le jeune homme ne renonçait pas, lui aussi. Il sauta de cabines en cabines, à plusieurs mètres du sol. La moindre erreur leur seraient fatal, à l'un comme à l'autre ! Il avait quelques cabines de retard par rapport à la miss, quand t-il l'aperçu sur un plateau tournant. Ce qui lui fit gagner un peu d'avance. Pour autant elle continuait à le narguer avec ses remarques. Il décida d'éviter le plateau tournants et sauta sur le toit d'un stand de confiserie, il fit une roulade lors de la réception et se laissa tomber sur la terre ferme. Plus loin, Vic se faisait la malle vers les bois.

JACK - Salle garce !

Il prit de la vitesse et grimpa le grillage d'une seule traite. Pour retomber correctement de l'autre côté. Elle fut obligé de s'engouffrait dans le bois et Tony s'empressa de la suivre. Quelques minutes s'écoulèrent et les craquements des branches annoncés qu'on s'approchait d'une cabane. Des pas calmes. L'homme avait arrêté de courir, comme si son instinct le guidait. Il avait perdu la trace de la belle. L'endroit était devenu étrangement calme. Le regard du jeune homme parcourait les moindres recoins du bois, avant de se fixer sur le cabanon où un bruit venait d'éclater. Il approcha doucement et faisant bien attention de ne pas marcher sur les branchages. Mais arriver à mit chemin, simplement dissimuler par un buisson, il entendit un léger, un tout petit gloussement. Son visage se braqua automatiquement vers les arbres derrières le cabanon. Il fit un mouvement rapide de jambes pour se mettre derrière un arbre. Ramassant quelques pommes de pin. Il avança doucement d'arbres en arbres, lançant les pommes de pin dans des directions aléatoires pour tromper sa proie. Il arriva à un arbre ou enfin il aperçu la jeune femme, elle regardait discrètement le cabanon. Il n'était qu'à quelques mètres d'elle. Il la tenait ! Le piège se refermait sur elle ! Il sortie doucement et en une fraction de seconde, saisis les poignets de la jeune femme.

JACK - On dirait que j'ai enfin réussi à t'attraper chérie !

L'emprise sur les poignets de la jeune femme était assez forte pour qu'elle ressente une douleur mais, surtout qu'elle ne puisse rien faire. En un instant il la retourna sur elle-même, la plaquant à l'arbre et remontant ses bras dans son dos pour l'empêcher de bouger. Il se colla légèrement à elle, son visage au-dessus de l'épaule gauche de la miss. Il respira son parfum et déposa un baiser dans le coup de la jeune femme.

JACK - Délicieux ! On va bien s'amuser tous les deux. Et dire que d'habitude j'hérite de tes petits copains puant, ça me change... Ô mais j'en oublie les bonnes manières ! Tu as peut-être quelques choses à dire ?

Jusqu'ici la difficulté n'était pas très élevée pour le jeune homme. La belle tigresse n'avait réussi qu'à faire courir Tony. De quoi évacuer les excès de la veille. La course avait pris fin. Le prédateur tenait sa proie ! Et il contait bien s'amuser avecdans tous les sens du terme. De son côté Vic ne semblait pas tellement affolé de sa situation. Encore mieux elle semblait essayer de le séduire. Ce qui n'avait comme réaction que de faire sourire encore plus le jeune homme. Il ne pensait maintenant qu'à passer un bon moment. Il allait attendre ! La jeune femme venait de lui assigner un violent coup dans l'entre-jambe. Le visage de Tony se décomposa en quelques secondes en une vilaine grimace. Il porta ses mains à l'endroit meurtrie. Une provocation de plus pour la belle. Une de trop !

JACK - Sale [...] pétasse !

Son regard changea radicalement. Un mélange de colère et de haine. Il avait un peu de mal à se remettre à sa poursuite. Jamais on ne lui avait fait un coup aussi médiocre. C'était vraiment honteux. Il donna un violent coup de poing dans l'arbre en face de lui pour soigner la douleur par la douleur. Les doigts ensanglanté, il pouvait se remettre en route. Heureusement la jeune femme avait chuté ce qui lui permettait de ne pas la perdre de vue, même si elle avait beaucoup d'avance. La course poursuite s'éternisait et devenait de plus en plus énervante au fur et à mesure des minutes. Provocation sur provocation, Miss Silveira, devenait de plus en plus agaçante. La police c'était même invité dans la danse ! Une aubaine pour mister Howkins qui voulait mettre fin à l'acte au plus vite. Il était à un carrefour, Miss Silveira toujours en fuite. La voiture de police s'arrêta devant lui. Deux officiers armés sortirent et lui demandèrent de lever les mains. Il s'approcha de l'un deux faisant mines de se rendre et d'un coup agile attrapa le bras de l'officier puis la nuque et éclata le visage de l'homme contre le capot. Maintenant armé il braqua le second policier avant de lui demander de partir. Il grimpa dans le véhicule et démarra en trombe. Il avait une idée d'où trouver Miss Silveira. La grande roue se dessinait au loin. Et semblait se rapprochait de plus en plus vite avec la vitesse. Complètement fou et imprudent, il fonçait à toute vitesse vers la clôture du parc d'attraction.
Un choc violent se fit entendre, le véhicule défonça une grosse partie de la clôture, explosant dans sa course tous les stands sur son passage. Tony poussa un cri juste avant de percuter de pleins fouets, un des piliers de la grande roue. La voiture fut stoppée net et dans un état pas possible. Pour autant la portière s'ouvrit, Tony sortit, rigolant, le bras dégoulinant de sang. Il retira son tee-shirt et se fit un garrot au bras. Maintenant torse nu, laissant apparaitre tout ses tatouages. Il tira deux coups de feux en l'air avec l'arme du policer.

JACK - Sort de ta putain de cachette poulette. Fais chier de te courir après comme un gamin. Prouve-moi que tu vaux ce putin de pognon !!

Il rigola à pleine gorge. On voyait bien que le choc du véhicule l'avait diminué physiquement. De longues trainées de sang coulaient le long de son bras.

JACK - A moins que tu préfère te tairai comme un rat, comme tout tes petits copains que j'ai eu avant toi ! Te planquer comme cette fiotte que vous prenez pour un boss... Angel... Il ajouta plus bas. - Laisse moi rire, un vrai boss protégerait ses hommes.

Alors qu'une voiture fracassait la grande roue je sortie de ma cachette en vitesse avant qu'elle ne s'effondre sur moi. J'étais en dessous noire très aguicheur. Alors qu'il était dos à la voiture et que je montait en silence dessus me mettant assise sur le toit, les jambes croisées dans le vide.
Je l'écoutais parler avant qu'il ne me provoque. Je sauta alors au sol face à lui et lui assena un coup de pied dans le torse ce qui le fit tomber en arrière avec toutes ses blessures. Je m'asseyais alors sur lui et lui assenais pas mal de coups au visage il me retournai et me rendait ce que je lui avais donner.Pour le divertir j'arrachai son garrot ce qui lui fit mal et fit couler du sang sur mon corps peu vêtu. Je donna un coup de coude dans sa joue et le retourna. Je fila dans la voiture de flic et pris des menottes. J'avais un avantage face à lui, je n'étais pas blessée ainsi et je ne perdais pas autant de sang que lui, mais sans pitié je tourna sur moi même alors qu'il se relevait et lui donna un coup de pied dans le visage ce qui le plaqua à terre. Je traina son corps jusqu’à la voiture et le menotta a la poignée d'un poignet. Je remis mon soutien gorge en place et essuya mon sang sur ma lèvre et cracha dans la terre. Son sang coulait énormément. Je défis une bretelle du haut de mon dessous et lui serra autour du bras et fis un nœud. J'étais essoufflée. Je pourrais très bien me tirée et le laisser crever ici mais non je me stoppais m'accrochant au grillage, beaucoup de son sang sur mon corps de rêve.

- Alors Tony... Je le vaux ce fric ? Soit honnête.

Je me retourna vers lui et le regarda. On était dans de piteux états mais même comme ça il restait purement sexy. Je marcha pieds nus jusqu'à lui crever et pas mal amocher dans le dos donc une pierre enfoncer a coter d'une omoplate. Je m'accroupis devant lui tout en tâtonnant son jean à la recherche de mon avis de recherche. Je le trouva et le sortis je valais 400 000dollards. J'étais qualifiée de dangereuse, tueuse, manipulatrice et séductrice. Je souris avant de grimacer de douleur par rapport à la pierre. Je releva mes yeux dorés vers mon chasseur.

Le choc avait été violent et le jeune homme commençait à regretter son acte. Mais que voulez-vous, il était imprudent et n'avait peur de rien. Foncé dans le tas c'était son truc, pas besoin de subterfuge, la simplicité c'était tout lui. La flaque de sang à ses pieds, devenait de plus en plus grande. Sa vision commençait même à se troubler. Malgré son garrot la profonde entaille sur son bras ne cessait de couler du sang. La jeune femme n'était toujours pas sortie de sa cachette. Il titubait, secouant le visage pour reprendre ses esprits. Ca n'allait pas fort pour le Mad Dog ! Rarement on avait pu l'observer dans un état pareil. Il n'en restait pas moins dangereux, mais pas mal diminué.

Sans crier garde la jeune femme apparu devant lui, Tony diminué n'eu le temps d'avoir le réflexe de bloquer son pied et fut projeté sur le sol. Grimaçant il voulut se relever tout de suite, mais elle se mit sur lui pour l'enchainer de coup au visage. Sans se laisser fer, Tony passa une de ses jambes entre lui et la belle pour la faire basculer sur le côté et inversa en un claquement de seconde les rôles. Il lui assigna deux coups au visage. Frapper une femme ? La blague ! Ca n'avait jamais dérangé notre homme. Pour se défendre, la jeune femme arracha le garrot du jeune homme, lui arrachant un cri de douleur effroyable. Le sang se mit à couler d'un coup, sur le corps quasi-dénudé de la belle. Elle lui assigna un violent coup dans le visage. Tony était mal, sa vue se troublait terriblement, il était à quatre pattes sur le sol, à moitié dans les vapes.

Tout s'accéléra d'un coup, il leva le visage vers la miss qui revenait et aperçu pour la dernière fois un pied lui arrivait en pleine face ! Il était maintenant étendu sur le sol, complètement dans les vapes, inconscient. La belle en profita pour le trainer et l'attachait au véhicule. Quelques minutes passèrent et il reprit son esprit lentement. Son premier réflexe fut d'essayer de défaire son poignet de l'emprise des menottes. Mais lorsqu'il bougea son entaille le fit souffrir. Il avait maintenant tout le côté droit complètement, souillé par son sang. Il regarda Vic, elle était en position de force et il le savait. Il rigola à sa remarque et grimaça de douleur tout de suite après.

JACK - Ô oui poulette... c'est même trop cher payé pour une pipe je trouve...

Elle s'approcha et commença à tapoter son jean à la recherche de quelque chose. Tony afficha un sourire sur son visage et malgré la douleur qui parcourait son corps, il trouva encore la force de faire de l'humour.

JACK - Va si chérie, ... t'y est presque ... c'est juste un peu plus haut...

Elle sortie son avis de recherche et un sourire apparu sur son doux visage. Tony avait toujours cet air supérieur et arrogant. Son petit sourire provocateur dessinait sur le visage malgré la situation, qui n'était pas du tout à son avantage.

JACK - Ce que tu vois, te plait ? ... Parce que moi... oui... Dit-il en reluquant la jeune femme quasi dénudée...

Il n’eut pas vraiment le temps de mater d'avantage. Des sirènes se firent entendre dans la ville et bientôt un horde de véhicules de la police arrivèrent à l'entrée du parc d'attraction dévasté par nos deux compères. Les policiers ne tardèrent pas à faire un périmètre tous autours du parc pour empêcher les deux personnes de fuir.

JACK - Hé merde, voilà les emmerdeurs ! ... détache moi maintenant !

Tony s'énerva d'un coup, tirant sur son poignet. Il ne voulait pas ; d'une part que les flics l'arrête car il aurait du mal a ressortir, mais surtout qu on lui piquent sa proie. Malheureusement, il n'eut pas le temps de dire quoi que soit de plus. Que des coups de feux se firent entendre, sans qu'aucun officiers de police n'est prit la parole au préallable...

Je frôla ses lèvres des miennes après qu'il m'est totalement reluqué et déshabillé du regard. je glissa une main sur son torse avant de glisser mon visage à son oreille pour lui dire que cela me plaisait particulièrement. Alors que je voulais m'amuser avec lui les flics se firent entendre. Rapidement je détacha Tony et les coups de feux se firent entendre avant même qu'une voix d'un policier ne nous parle.
Soudain, une douleur envahie mon thorax, les sons s'étouffèrent, ma vue se brouilla et je cracha du sang. Du chaud coula sur mon petit corps en tombant sur celui de Tony. Je leva mes yeux vers lui et articula difficilement, pour essayer de faire de l'humour que les flics lui volaient son business et l'abimait en plus.Je me releva et me débattit avec un flic et une deuxième balle traversa cette fois ci mon épaule. On me sera le plus possible les menottes, on me jeta dans une voiture et je tentais de garder les yeux ouvert. Les mecs me regardaient me faisaient des gestes obscène et je cracha mon sang qui envahissait ma bouche sur un de ces hommes et qui me valut une gifle qui fit régner le silence.
Le chasseur fut emmener dans une autre voiture direction l'hopital. Je criais que j'avais aussi besoin d'y aller mais ils ne me croyaient pas. Une fois tous dans la voiture on me mit entre des inspecteurs de police qui commençaient à se faire bien trop intime avec moi. Je résistais mais les coups se faisaient de plus en plus violent. J'encaissais, je ne criais pas. Mon sang se déversais et je perdis connaissance pendant quelques secondes jusqu'à ce qu'on me jette sur la banquette arrière et ils firent l'erreur de me détacher.
Je ne sais avec quelle énergie je réussie a me défendre encore pour sauver ma peau et surtout ne pas avoir leurs mains sale sur moi. L'avis de recherche était dans leur bureaux avec plusieurs photos de moi. Alors comme ça on me traquait ? C'était à ce point ? Si oui, il fallait que je me tire et au plus vite...
J'entendis des pneus crisser, les flics sortirent de la voiture des coups de feux et plusieurs tombèrent parterre. J'aperçus alors le visage de Tony en voulant m'échapper de la voiture. Je renonça et me laissa tomber sur la banquette. Résister à des flics oui même dans mon état mais à Tony non. Des mains me soulevèrent ma vue devenait de plus en plus sombre avant que je ne tombe dans l'inconscience. Je ne savais pas ce qui allait suivre mais se serait surement ma remise aux fédéraux...

Quelques minutes de plus et Tony serait arrivé à ses fins ! Simplement quelques minutes et il aurait chevauché le corps parfait de la jeune femme. Mais l'instant avait été écourté d'un seul coup par l'arrivée de la cavalerie. Des hommes de partout. Vic suivi le conseil de Tony et le détacha. Il était prêt à se lever et démonter quelques-uns de ses guignols qui venaient bâcler son travail. Mais il n'eut pas le temps de se relever, la belle tomba dans ses bras. Le thorax ensanglanté. C'était la première fois dans sa courte carrière que le jeune homme avait eu le temps de sympathiser avec une de ses proies et il fallait l'avouer, c'était plutôt chouette. Il n'avait pas vraiment eut le temps de s'habituer à la jeune femme.

Enfin debout il était encerclé de policier qui ne mirent pas longtemps à reconnaître le chasseur. Une fois de plus sa réputation le précédé. La suite s'accéléra, une foule de policier s'agglutinèrent autour de lui, il essayait tant bien que mal d'apercevoir ce qu'ils faisaient de la belle. Mais il voyait très mal. On lui proposa d'aller à l'hôpital pour son bras. Il embarqua dans une voiture banalisé. Et aussitôt le convoi se mit en route. Pour le moment les voitures suivaient la même route. La voiture devant eux commença à s'agiter dans tous les sens, on pouvait apercevoir des formes gesticuler dans tous les sens.

OFFICIER 1 - Voiture K-11, que ce passe t il chez vous ?

OFFICIER 2 - Ce ne rien K-12 cette petite chienne ne se laisse pas faire.

JACK - Haa bien reçu, mettez en lui pleins le cul ! Mais laissez nous un bout.

JACK - Bien reçu Z-12 on s'y colle de suite !

D'un coup le sang de Tony bouillonna, sans trop savoir pourquoi. Il ne supportait pas l'idée qu'on souille son butin et encore moins qu'on l'abîme de la sorte. Aucune question, aucun plan ne traversa son esprit ! Il s'avança entre les deux sièges du devant et s'adressa au pilote.

TONY - On crève de chaud ici ! Mec tu peux ouvrir ta fenêtre ?

L e pilote obéit et sans Réfléchir. Et en un éclair, Tony attrapa le revolver que le pilote avait à la ceinture, il dirigea le calibre vers le visage du pilote et tira une salve. Aussitôt l'autre officier voulut intervenir, mais toujours aussi rapidement Tony attrapa sa tête et lui craqua la nuque d'un geste net et précis. Le cadavre du pilote appuyé largement sur la pédale d'accélérateur. Il ouvrit aussitôt la portière et balança le cadavre du pilote dehors. Il prit place au volant tout en enfilant la veste et le chapeau de l'uniforme de l'autre officier. Il Fit des appels de phares aux véhicules de devant pour l'inciter à s'arrêter.

OFFICIER 2 - On dirait que la voiture K-12 a des ennuis ?!

Le stratagème avait fonctionné. Le véhicule où était Vic se stoppa sur la chaussée. Tony fit de même derrière eux et sorti en s'approchant du véhicule devant lui. Camouflant son visage sous le chapeau. Il s'approcha de la vitre du conducteur et il découvrit son visage.

OFFICIER 2 - C'est quoi cette mer...

Deux flash retentir avant le silence. Il venait de tirer deux balles dans les deux officiers du véhicule.

TONY - Game over, connard !

Il se débarrassa des corps sur la chaussée et prit place au volant, il avait récupéré son butin et comptais la ramener en lieux sûr. Ils avaient plus de valeur lorsqu'ils étaient vivants...