Vic' ? Bonjour Jeune Homme... outch...Bonjour Made...moiselle...

Quand la vie s’acharne sur un être humain, on ne peut rien faire contre cela, Angel Seregon ne pourrait dire le contraire lui, ce pauvre petit écossais arraché à sa patrie après la mort de ses doux parents malgré cette tension entre eux à cause du sujet d’une nouvelle descendance, c’est dur vraiment pour un petit garçon de se dire qu’il ne sera jamais un exemple pour personne, qu’il n’aura personne à chouchouter à longueur de journée. C’est le pire cauchemar d’un enfant au bon cœur. Celui d’être tout seul dans une grande maison. Heureusement il y avait la plaine, remplit de souvenir celte qui berça son enfance et qui le fit des plus croyant dans la religion celtique mélangé au christianisme.
LA est une grande vie mais il avait trouvé sa place, mais un jour, il se rend compte avec son cher frère de cœur. Caleb. Que la ville tombe sous la tyrannie, alors ils observèrent les faits et un jour, ils prirent la décision d’agir c’est ainsi qu’à présent le Bloc était un sorte de QG des jeune gens, ils étaient les chefs du plus grand mouvement résistant du siècle. Jamais autant de jeune était mobilisé avec autant de hargne. Jamais un camp résistant n’avait été aussi loin.
Après une lourde journée de boulot, Angel est revenu au bloc, il se faisait tard mais les résistants vivaient énormément la nuit, le soir, la journée, ils ne sont que des jeunes comme les autres. Il était derrière son ordinateur portable qui avait en fond d’écran une photo de lui, et d’une personne chère à son cœur. II était entrain de taper le rapport de leur dernier rassemblement et ca l’énervait donc pour se calmer, il prend sa croix celtique entre les lèvres, ca le détendait souvent.
Un des blockeurs entre dans le bureau en lui annonçant qu’ils avaient une nouvelle recrue du surnom de Vic. Vic ? Pour Angel ca ne pouvait être qu’un Victor ou quelque chose du genre. Malgré tout ce surnom lui faisait des frissons car ca lui rappelait sa bien aimée, pas une fois cette idée lui passe ne tête. Il répond avec un soupire.
« _ Fais entrer, que je voie le spécimen et histoire d’être sur de sa fiabilité... »
Il soupire alors que la personne sort, il pose les yeux sur son ordi et se remet à pianoter à toute vitesse, lui et l’ordinateur ca ne fait qu’un. Il entend la porte se fermer alors sans lever la tête, ni même les yeux, il s’exprime.
« _ Bonjour, installe-toi, présente toi en détail et donne moi tes motivations... »

Je venais d'entendre parler du bloc. J'avais pris mon sac vite fais en sortant de la danse, n'était pas passé par mon appart délabré d'où j'allais me faire jeter. J'étais en communication avec Mike, un gars plutôt sympa qui m'avait beaucoup parlé. On s'est connu aux cours de danse que je donne. Oui. Je suis très bonne danseuse, les battle de rue cela me connait !
Il m'avait donné rendez-vous a 21heure au blocus, la boite de L.A. Je la connaissais bien pour y être allé de nombreuse fois. Petit short, brassière et tennis je frappais à la porte, les cheveux au vent. Finalement on ne m'ouvra pas et je passa donc par derrière. Mike était planté là et sourit.

- Maligne la danseuse ! Bon Vic suis moi, si ici tu veux avoir le pass va falloir que tu passe chez un des boss. Soit chez ange soit chez Caleb. Allez ma belle je vais pas te réchauffer même si c'est pas l'envie qui manque.
- Tu serais déjà castré avant même m'avoir touché tu le sais déjà ça Mickey !
- Ouais, ouais je sais..

La mine confite il ouvra la porte et m'attira dans un ascenseur. On s'arrêta tout en haut de la tour et il me conduit jusqu'à un bureau. Ange.. Cela me rappel mon Angel. Je serra ma croix celtique dans la main, la croix que Ange m'avait offerte avant son départ. Rien n'avait jamais vraiment été finit entre nous et mon coeur battait toujours pour lui pour ma plus grande souffrance.
Il me dit d'attendre deux secondes, c'est fou on dirait que je suis chez le président et j'aime pas vraiment ça. Moi qu'avait entendu parler du bloc comme une famille j'avais plus l'impression d'être au gouvernement !
Il me fit entré et me laissa seul avec un brun la tête sur son clavier et une voix rauque, une voix d'homme. Il me dit de m’asseoir et de me présenter je leva les yeux au ciel et remonta ma main le haut de la lanière de mon sac. J'étouffai un rire ironique.

- Tu rigoles là ? Alors c'est ça votre bloc ? Moi je suis pas là pour me présenter comme à un entretiens d'embauche on dit que c'est une famille. Crève oui ! C'est un système comme les autres. Tu sais monsieur le chef du Bloc une personne ça ne se découvre pas sur une chaise quand elle fiat son beau discours car des menteurs c'est ce qui traine dans la ville alors je pourrais de te faire croire que je descend d'une famille richissime si je le voulais et toi tu serais dupe. C'est vraiment un canular bien monté ! A L.A. on découvre les gens en les voyants danser, combattre, on voit s'ils ont la niaque quand ils bougent, quand ils vivent, quand ils font ceux pourquoi ils sont là.

Je n'avais pas bougé j'avais dis ça d'une manière énervée. Tout le monde devrait le savoir que c'est comme ça qu'on apprend à connaitre quelqu'un ! En le voyant vivre pas en l'écoutant. Mieux vaut pas trainer ici doi pas y avoir du tout des gens fiable si il se fit aux discours des gens tandis qu'il tapote sur son clavier ! Il avait l'air étonné d'entendre une voix féminine. Je ne dissimulais pas son visage derrière le contre jour des spots de la ville. Je remis bien en place mon sac.

- Moi je me tire, je me bas pour la liberté pas pour tomber dans un sous gouvernement. Oh et puis tu te remettra d'avoir une fille qu'à un surnom féminin !

Je saisis la poignée de la porte tout en lui faisant un clin d’œil et je me dirigea vers l'ascenseur. D'un pas presser je m'acharnais sur le bouton dès qu'il fut à ma portée mais d'autres étages devait l'avoir appeler avant. J'attendais là exaspérée d'avoir perdu mon temps alors que j'aurais pu avancé de mon coté sans eux.

Il était assez sur les nerfs à cause d’un homme en qui il avait confiance et qui en faite n’était qu’un collaborateur donc maintenant il faisait bien moins confiance ce qui le rendait assez dur et surtout assez à crans, Caleb s’est absenté pour quelques jours car son foyer avait plus besoin de lui que le bloc, Angel avait bien comprit l’importance donc il s’occupait tout l’instant tout seul du Bloc et de leur affaire et pour l’instant ils étaient dans une mauvaise passe car certain d’entre eux avaient été fait prisonnier lors de la dernière manifestation.
J’attendais alors la réponse de la personne devant moi, sur le coup, je ne reconnais pas la voir mais c’est seulement quand elle parle de Vic pouvait être une femme qu’il releva sur le champ les yeux et surtout la tête mais elle lui tournait déjà le dos, il reconnu tout de suite le corps et la démarche après analyse de la voix. Il enregistre en un clic et ferme son ordinateur avant de sortir. Il fait quelques grandes enjambées avant d’attraper avec tendresse sa main.
« _ Désolé, je suis à cran, j’ai du boulot par-dessus la tête, nous avons perdu une 10e de résistant il y a deux jours et mon collaborateur est indisponible pour cause personnelle. Pardonne-moi. Victoire... »
Le prénom avait été soufflé. Il lâche sa main et pose sa main sur son visage et le fait se tourner pour qu’elle voie son visage et il plonge ses grands yeux bleus dans ceux de la jeune femme, il avait pas mal changé outre ses yeux bleus et sa croix celtique qui pendait devant son maillot encore humide d’être passée entre ses lèvres. Il reste à présent silencieux et le seul geste qu’il réussit à avoir c’est caresser le contour de son visage comme un aveugle découvrirait un visage.

Victoire.. Voilà bien longtemps qu'on ne m'avait pas appelé comme ça. Mon prénom glissa doucement entre ses lèvres, comme un chuchotement qui fait écho dans les plaines, ramenant les fantômes du passé et leur souvenir les plus ancrés.
Mes yeux tournant déjà au doré se plongèrent dans les siens et ma main alla chercher sa croix celtique encore humide, il devait toujours la porter à ses lèvres lorsqu'il était stressé. Je restais silencieuse, calme. Je ne voulais que rien ne gâche ce moment. Je voulais que dans mon esprit chaque secondes soient gravés. Je voulais me souvenir exactement de l'expression que faisait voir son visage, de la température de sa main si douce sur ma joue, de sa position, de notre proximité.
Mon coeur s'emballait de plus en plus. Je voulais simplement me jeter dans ses bras. Tant d'années étaient passées que j'aurais cru ne jamais le revoir. Il était devenu tellement magnifique, un Apollon, un homme un vrai, dans toute sa splendeur.
Alors que je m'approchais de lui, l'ascenseur s'ouvrit sur Mike qui parla de Caleb, je me retira alors en faisant quelques pas en arrière tandis que Mickey Mouse éloignait mon premier amour pour parler en tête à tête.
Je ne l'avais jamais oublier. Ni lui ni tout ce qu'il m'avait montré. Le premier baiser, la lettre que j'ai toujours avec moi, son parfum préféré que je porte encore aujourd'hui, son collier, ses éclats de rire, ses silences, ses caresses, la douce odeur de sa peau, le contact de son corps au mien..
Rien que de me souvenir de tout cela je frissonnai. Je joua avec la croix tout en le regardant, ne le quittant pas des yeux. Je ne cherchais pas à savoir ce qu'ils se disaient, je cherchais juste à ce qu'il ne m'échappe plus. Nous nous étions quitté en bon amis très proche. Des câlins, des bisous, de la tendresse, de l'attention, une attirance qui n'avait fait que grandir en quelques secondes depuis que j'étais en compagnie de sa personne. Tout en moi était chamboulé je ne savais pas quoi faire.
Un blond draguer me tira par le bras pour me faire visiter le bloc, j'étais contre mais je béguéillais plus qu'autre chose ne décrochant pas mon regard d'Angel jusqu'à ce que les portes se ferment. Même la visite faite je restais ailleurs. On me demanda alors de danser pour voir de quoi j'étais capable et je fis en sorte de bien danser alors que ma tête et mon esprit étaient encore tout prêt d'Ange cherchant à le revoir le plus vite possible..

Elle est belle, autant que dans ses doux souvenirs, elle était à présent une femme, elle n’était plus la petite ados qu’il a quitté il y 3ans de cela, il n’avait pas donné de nouvelles, il en avait bien conscience mais durant le déménagement perdu tout contact avec son passé, car rapidement, la tyrannie s’était mise en place. Donc il bossait encore et encore pour avoir un peu d’argent ce qu’il avait rapidement et largement, de plus depuis qu’il est dans le Bloc, il passe son temps derrière son ordinateur à réfléchir aux meilleures solutions, aux meilleures attaques et tout ce qui va avec.
Alors que le silence régnait, sa main posée sur la croix humide, il pose la sienne sur le bras de la jeune femme en la regardant de toute la tendresse possible du monde. Ses yeux la couvaient comme la chaleur enrobe un corps. Son parfum réveillait tous ses sens, tous ses souvenirs lui revenaient. Un sourire étire ses lèvres tout doucement mais ce moment est brisé par l’arrivée de Mike. Il doit abandonner à contre cœur la chaleur de la peau de Victoire pour suivre son ami.
Ce dernier lui annonce des nouvelles de Caleb, assez rassurante, il allait être bientôt de retour. Il compose alors le numéro de ce dernier pour lui faire un petit briefing sur ce qui c’était passé récemment. Une fois tout cela fait. Il lève les yeux sur l’écran de son ordinateur qu’il avait rouvert pour lire ses notes. La photo datait de l’apogée de leur relation. Il se souvenait les étoiles dans leurs yeux à ce moment là. Il en sourit avant de se lever, de fermer le bureau et d’aller rejoindre la Battle.
Il la voit danser, il se souvenait de son talent, lui aussi dansait un peu mais moins bien qu’elle mais il se débrouillait tout de même pour être à sa hauteur. Alors que la musique s’atténue doucement, il approche à grandes enjambées. Alors qu’elle allait sortir de la piste de danse, il l’attrape le bout de ses doigts et il l’attire avec douceur vers lui. Alors que la musique reprenait sur un air entrainant. Il sourit tout en douceur. C’était une invitation silencieuse à lui offrir quelques déhanchements sur la piste de danse, comme au bon vieux temps de leurs cœurs battant à l’unisson.

Alors que la musique s'arrêtait Ange me prenait la main et me ramenait sur la piste pour danser avec lui comme au bon vieux temps. Je glissais comme le vent sur ses mains, je me pliais au fil de ses mouvements, j'étais gracieuse et souple, une vraie danseuse étoile venant des rues. Alors que la musique s'arrêtait, nos visages a proximité, nos lèvres se frôlant je plongea mon regard dans le sien et je chuchota d'une voix douce et sensuel.

- Tu m'as manqué Dâlan..

J'étais la seule à le nommer comme ça. Il ne pouvait plus y avoir de doutes en lui s'il y en avait eu. J'étais la seule à connaitre son histoire alors qu'il ne connaissait que très peu la mienne. Bientôt tout le peuple du bloc se retrouva autour de moi à se présenter, me draguer, me charmer, me complimenter..
Je m’éclipsa lorsque je perdis Angel de vue. Je n'aimais pas être le centre du monde. Je monta tout en haut, par les escaliers. Oui j’aimais faire de l'exercice physique ! Arrivée sur le toit je vis une silhouette d'homme musclé.

- Toujours pas peur du vide ?

Je me plaçai aux cotés d'Angel et regardais L.A.. Qu'elle belle ville. Dommage que tout ne soit qu'apparence. Je souris et échappais un petit rire cristallin qui s'envola doucement dans la brise de la nuit. Je me mis au bord de l'immeuble et mis un pied dans le vide. Je savais que dans le temps il détestais que je joue au Yamakasi car avant je n'étais aps doué mais maintenant il n'y avait pas plus habile que moi. Monté un mur ? Sauté du deuxième étage et retomber accroupie ? Pas de soucis. Je regarda la lune avant de poser mon regard sur celui qui chamboulait mon coeur.

- Dis moi tu crois que le vent porterais mon corps comme il porte les paroles, les odeurs, les oiseaux ?

Je lui fit un clin d’œil et me jeta dans le vide. Je retomba deux étages plus bas sur le balcon délabré d'une fenêtre. C'était repartie. Notre jeu, celui qui comblait la fin de notre relation amoureuse. Toujours à chahuter, faire peur à l'autre, l'adrénaline pour cacher le reste de nos sentiments. Je remettais le jeu en marche sans plus attendre. Mes yeux dorés je levais la tête vers la lui un sourire aux lèvres.

Alors que la danse vient de se terminer pour les deux jeunes gens, elle prononce quelques mots qui font sourire le jeune homme. Il pose sa main sur sa joue qu’il caresse généreusement de son pouce, Ah, la douceur de sa peau, ca lui avait tellement manqué, il se souvient encore de toutes ses journées câlins qu’ils avaient passé tous les deux. Elle le nomme par son petit surnom, en faite son second prénom après Angel, un nom purement Irlandais, ce nom qu’il affectionnait tellement. C’était vraiment un bout de sa personnalité et ca, rien ne pourra le changer.
Il sourit en prenant l’une de ses mains et la porte à ses lèvres. Ce simple contact l’emporte dans le passé, dans leur passé, il se revoyait des années en arrière, alors qu’elle n’avait que 18ans, eux deux allongés sur les draps à se regarder dans les yeux, à se faire des papouilles, à se faire des mamours. C’était bien plus qu’un amour d’adolescent, c’était déjà un amour passionnel, sincère.
Mais alors, elle disparait dans la foule de gens. Il décide donc de monter sur le toit pour reprendre ses esprits, il s’assit en tailleur, rien ne pendant dans le vide. Il regardait les belles lumière de la ville, tout était si beau, mais tout était trompeur, beaucoup de ses lumière était du gouvernement pour les surveiller. Il soupire alors qu’il entend des pas, SES pas, il sourit et tourne alors la tête.
« _ Non ma douce Tigresse...Et avec tout ce que l’on fait, la peur du vide n’est pas la bienvenue... »
Il se souvenait lui aussi de ses histoires. Alors qu’il la voit basculer, son cœur ne fit qu’un battement mais finit par rire de la voir finalement bien arriver, Il se souvient encore de ce fameux jour où ils étaient sur le toit de leur immeuble et elle avait essayé de faire comme lui mais elle s’était légèrement ratée et donc elle s’est cassée un poignet, depuis il lui interdisait de faire l’andouille ainsi. Il se lève et saute pour arriver au balcon où elle se trouve, il caresse sa joue tendrement.
« _ Ma petite Spider Girl... »
Il rit et prend alors sa main et il la prend sur son dos puis il se met à met à monter à nouveau avant de l’attirer avec lui et en la reprenant contre lui, il passe d’un toit à l’autre, n’importe qui se serait gamellé en se tuant mais lui, c’est comme s’il volait donc ils arrivèrent sur le toit d’en face et il la pose, avant il n’y arrivait pas.
« _ Nous allons faire une bonne équipe, rien ne pourra nous séparer à présent. Pas même ce gouvernement, rien ne pourra séparer deux moitiés plus unis que jamais. »

Je sautais de toits en toits, je dépassais mon professeur. Je volais comme une feuille au vent, j'étais souple, gracieuse et féline. Tigresse il m'appelait comme ça déjà avant et aujourd'hui je l'y ressemblait encore plus. Je finis dans un salto avant et il me tira vers lui j'entourai alors son cou de mes bras en me laissant tomber dans ses bras tout en emprisonnant sa taille de mes fines jambes. J'embrassai son cou de mes douce lèvre, une certaine envie montait. Sa peau me faisait vibrer comme avant, j'étais tellement dingue de lui que je devenais un peu plus sauvage. Je le poussais contre un mur et mordillais sa peau. Je n'étais plus la petite brune qui aimait qu'on lui fasse découvrir les choses. Non aujourd'hui j'aimais mener la danse tout en laissant l'homme faire. Je mordis un peu fort sa peau et retira ma tête de son cou qui sentait si bon.

- Oups désolé !

Je posa mes mains sur son torse et me mordit la lèvre en sentant sa musculature, je glissa mes mains sous son tee shirt et lova comme un chaton ma tête dans son cou me mettant alors sur la pointe de mes pieds. Je me mis a couvrir son cou de bisous et je remonta jusqu'au coin de ses lèvres où je m'arrêta et plongea mon regard dans le sien. Mon coeur battait la chamade, j'étais dingue, plus rien ne comptait a part nous, a part cet instant que je ne pourrais jamais oublié. Des retrouvailles que j'avais tellement attendu, tellement rêvé, tellement désiré.

- Tu m'as tellement manqué..

Mes yeux brillaient de nouveaux, des étoiles dans les yeux comme si on les avaient volé au ciel directement. Son odeur n'avait pas changé mais sa carrure était beaucoup plus attirante. Je ne savais pas depuis combien de semaine un homme n'avait pas touché mon corps frêle. Il était irrésistible devoir lui résister était un terrible combat contre moi même. Je passa mes doigts sur ses lèvres.
Je finis par me reculer sinon j'allais l'embrasser et ça aurait dérivé. Tout me revenait en tête, nos câlins, nos baiser fougueux, notre première fois.. Tout ça, tout ces flashs me faisaient frissonner. Je me posa contre le mur, frissonnant par le vent frais et la pluie qui commençait a tomber. La nuit était noire ce soir, la lune était pleine j'aimais ce paysage qui signifiait l'infini..

Son corps contre celui du jeune homme, c’était vraiment le paradis sur terre, il retrouvait des sensations qu’il avait perdu, il se souvenait de tous leurs moments, que ce soit du plus tendre au plus passionné. Il se souvenait de cette nuit qui était gravé en sa mémoire, elle avait été la seule à vraiment le faire décoller, celle qu’il a essayé ici pour l’oublier, il avait monté un échelon mais rie de plus, autant dire que lui tout seul avec sa simple main il montait bien plus haut qu’avec ses minettes. Avec Vic, ca n’avait été vraiment le suprême et depuis, il n’a plus eut cette sensation et ca lui manquait.
Il frisonne tout doucement quand il sent sa peau contre la sienne, ses fins doigts sur ses muscles qui se tendaient sous la sensation, ses lèvres qui frémissaient au contacte des siennes sur la peau de son cou qui se tendait tout autant. Il allait enrouler ses bras autour d’elle quand elle se recule, il allait l’embrasser aussi. Sur le coup, il ne comprend pas alors il s’approche de nouveau d’elle, colle son dos à son torse et plonge son visage dans son cou qu’il couvre de tendre baisers.
« _ Toi aussi, tu m’as tellement manqué, être si loin de toi a été une vraie torture, je n’avais plus l’intégralité de moi-même, tu es ma moitié, à présent, je n’ai aucun doute la dessus, tu es celle que je veux... »
Il avait soufflé la fin de sa phrase dans le creux de son oreille et il dépose un baiser sur l’arrondi de l’oreille comme il avait si souvent fait à l’époque, son souffle pénétrant avec douceur dans le creux de son oreille. Il y allait avec lenteur, avec tendresse, la chaleur de son corps lui faisait oublier qu’ils étaient en haut des toits. Il continue longuement avant de faire un chemin de baisers et s’apprête à enfin l’embrasser, cela faisait si longtemps.

Je n'avais pas envisagé une telle tournure pour cette belle fin de journée. J'avais simplement voulu voir ce lieu de résistans, et j'avais revu cet homme qui m'obsédait tellement, qui ne sortait jamais de mes pensées. Comment dirais-je.. Entre nous c'est un lien fou, le seul vrai lien que peut créer le véritable amour, celui qui est ni estimable, ni explicable, mais était-ce vraiment de l'amour, de l'amitié ou autre ? Depuis que je l'avais rencontré il m'avait fait comprendre beaucoup de chose, puis m'avait laissé. Nous avions passer des instants plus magnifiques les uns que les autres. Tout en marchant calmement en arrière je m'accrochais à son bras, me collant à lui. Je n'étais pas de nature tactile quand on m'abandonnait, mais avec Angel c'était différent, avec lui, seulement avec lui, j'étais très tactile même s'il m'avait laissé seule face au monde..
Je regarda ses yeux, confiante, m'abandonnant à lui. Nos lèvres alors se frôlaient au sommet de l'immeuble du Bloc Un large et sincère sourire s'étala sur mon visage en sentant la chaleur de ses mains sur mon visage. J'avançais prudemment, son torse coller à moi. Il faisait bien une tête de plus que moi. Son souffle glissa le long de mon cou me faisant frissonner . Je me retourna et regarda la vue de la ville. Les lumières dansaient.

- Quelle vue magnifique..

J'en perdais le souffle, ne bougeant plus je regardais la vue imprenable que m'offrait cette endroit sur Los Angeles. Personne ne m'avait emmener ici au paravent. Les éclairs ainsi qu'une pluie revigorante vinrent se mêler aux lumières de la ville transperçant les nuages. je respira l'humidité, profitant de ce spectacle enivrant que m'offrait le jeune homme. Je m'appuya contre son torse, mêlant mes doigts au siens. Je serra ma main sur la sienne, le sourire aux lèvres, la pluie commençant à me mouiller de plus en plus, mais cela ne me gênait pas, j'avais toujours adoré être sous la pluie et ses éclairs. J'appuyai ma tête contre son coeur, battant doucement d'une manière apaisante.

- Merci de m'avoir amené ici.. dis-je en mêlant ma deuxième main à la sienne. Tu sais, quand j'étais petite, j'avais peur de l'orage. Et ma nourrice d'orphelinat venait alors dormir avec moi en me disant que ce n'était rien, juste le Père noël qui faisait tomber ses jouets. Et pour les éclairs c'était toutes les lampes qu'il cassait car il s'énervait. C'était absurde, mais ça m'apaisait et je me rendormais. Depuis je suis fascinée par les orages, même si je sais qu'il n'y a jamais eu de père noël. Juste des femmes bien vaillantes..

Il était vraiment des plus conquit, il avait retrouvé sa bien aimée, cette femme qui lui manquait tellement depuis toutes ses années, même s’ils a eut des aventures en imaginant ne jamais la revoir, cela n’allait jamais plus loin qu’une nuit et même, il n’en prenait aucun plaisir, c’était d’une banalité extrême à ses ressentis. La seule, il le savait bien, qui la comblait, c’était Victoire, maintenant qu’elle était là, il n’allait plus la lâcher.
Leur lèvres se frôlent, il ne peut résister, il prend ses lèvres avec légèrement plus de fougue, mais tout en restant d’une grande tendresse, comme pour lui rappeler leur baiser d’en temps. Comme pour faire revenir en la mémoire de la jeune femme leur bonheur à chaque contact. Il lâche avec délicatesse ses lèvres. Et il caresse sa joue du coté de ses doigts avant de replonger son regard dans le néant de la ville éclairée alors qu’elle se collait contre lui, le dos contre son torse. Il enroule ses bras autour de son corps et il lève les yeux. Il sourit à ses propos, surtout à l’histoire qu’il connaissait bien du faite qu’à chaque orage elle lui narrait.
« _ J’avoue, chez moi, quand il faisait de l’orage, mon papa il me disait toujours. Faut pas avoir peur Ange, ce ne sont que les Dieux qui purifie la terre de nos vallées afin qu’elles soient les plus pures et les plus sacrées qu’il exister. Et quand le tonnerre gronde, c’est qu’ils font la guerre aux ennemis. Tu es encore trop petit pour comprendre ca, mais un jour, tu comprendras... Aujourd’hui je comprends, la pluie nettoie toutes les âmes qui méritent une seconde chance, tout comme les sentiments... »
Il avait soufflé la fin de sa phrase dans le creux de son oreille et il dépose un baiser sur sa mâchoire avant de caresser de son nez l’arrondi de sa mâchoire. Du bas, de la musique montait jusqu’à eux. Il sourit et prend sa main la tirant avec douceur. L’invitant à une danse sous les étoiles, sous la pluie, ils étaient déjà mouillés jusqu’aux os alors pourquoi se priver.

Je fermais les yeux à ses mots. Mes yeux embués de larmes qui se mêlaient à la pluie je ne disais rien. J'étais perdue et alors qu'il m'invitait à danser je le laissait me guider. Mon coeur avait mal. Mal du passé. Ce baiser faisait tant de bien mais tant de mal. Il m'avait abandonnée une fois alors pourquoi pas deux ? Et puis je me battais seule depuis son départ repartir dans une telle inconscience me faisait trop peur. Je laissais quelques larmes glisser sur mon visage de poupée, de toute façon cela ne se voyait que par mes yeux dorés vu la pluie et je ne voulais pas rouvrir les yeux.
La musique s'arrêta pour quelque chose de beaucoup plus rythmique et je n'avais pas envie de danser sur une telle musique. J'entourais alors sa taille de mes bras et posa ma tête sur son coeur. Je me tourna face à lui et ouvrant son sweat je me logea dedans confortablement penchant ma tête pour qu'il y love de nouveau son visage comme pendant que l'on dansait et que je sente son souffle chaud contre ma peau s'éterniser sous mes vêtements et réchauffer chacun des pores de ma peau sur le quel sa respiration passait.

- C'est vrai je n'en ai plu peur, d'habitude ça me fait penser à elle et j'en pleure souvent depuis qu'elle nous à quitter alors qu'elle s'occupait de moi.. Mais maintenant tu es de nouveau là.

Ce temps faisait comme si Catherine était toute proche de moi, j'entendais encore ses éclats de rires, ses tentatives de déstabilisation pour que je reste sage qui finissait en un câlin qui faisait du bien. Deux mois. Deux moi qu'elle m'avait offert avant qu'elle ne meurt de ce qu'on appel " un coup du lapin ". On jouait toute les deux, Buffy contre les vampires, elle Buffy moi le vampire. Le vampire avait gagné cette nuit là, belle nuit d'été chaude et pesante. Je lui avais sauter au cou elle était mal retombée et j'étais placée sur un corps à moitié inerte du haut de mes cinq petites années. Deux semaines plus tard elle mourra, elle avait déjà tendance à être fragile au moindre petit choc et j'avais causer sa mort. Je n'attirais que les problèmes. J'avais aujourd'hui, en cette instant peur d'être la cause de problèmes divers de Johnny.
Un éclair et un large grondement retentit faisant vibrer la colline, je sursauta tandis que je me souvenais du cri de douleur qui l'avait animé. Je fis un sursaut, serrant mes mains dans le dos de mon beau blond. Le serrant de toutes mes forces contre moi mes larmes commencèrent à se mélanger doucement à la pluie qui commençait à nous trempé sérieusement. L'un contre l'autre, profitant de cet instant, hors du temps, je puisais par son étreinte la chaleur que dégageait de son corps chaud et musclé entre ses bras.

Il sourit et hoche doucement la tête en la serrant ,bien fort dans ses bras. Il allait ouvrir la bouche pour lui répondre, mais un coup de tonnerre, le coupe avant même qu’un son ne sorte de sa bouche. Il échappe alors un léger rire jusqu’à la sentir se serrer vraiment des plus fort. Il enroule alors d’avantage ses bras autour de son petit corps tout frêle par rapport à Angel. Il ferme les yeux doucement en venant déposer ses lèvres contre son doux front avant de lui susurrer tout doucement.
« _ Oui, je suis là à présent, et je te fais la promesse de ne plus jamais te quitter, plus jamais je ne m’en irais sans toi, j’ai trop souffert pendant toutes années loin de toi, j’ai eut beau tout essayer pour me faire une raison sur le faite que j’allais surement jamais te revoir mais je n’ai jamais réussis alors maintenant que je te tiens à nouveau contre moi, je ne te lâche plus, tu es à moi et à personne d’autre... »
Il caresse ses cheveux avant de relever son visage tout doucement et de l’embrasser avec douceur mais d’un coup un gros boucan commence à se faire entendre surtout ils se firent assommés de tirs. Il n’hésite pas. Il prend sa main et se met à courir sur les toits, il finit par la prendre sur son dos pour aller bien plus vite. Ils se faisaient pourchassés par la Police de la pensée qui essayait de les tuer pour pouvoir les ramener au gouvernement. Après avoir sautés de toits en toits, ils se cachent derrière une cheminée. Il la regarde.
« _ Reste bien derrière moi surtout ne leur laisse aucun chance de te chopper, reste bien cacher ma douce... »
Il lui vole un baiser avant de sortir une arme qu’il enclenche et commence à tirer des coups avant de sortir de sa cachette pour sauter derrière l’autre cheminée avant de recommencer les tirs d’une main, de l’autre il préparait une bombe lacrymale qu’il allait essayer de lancer dans l’avion pour les faire déstabiliser et réussir à toucher de ses balles l’hélico pour les faires redescendre.